La Facebookmania au Maroc : les erreurs de Tel Quel
dimanche 25 novembre 2007Dans son édition de cette semaine le magazine Tel Quel a publié un article sur La Facebookmania au Maroc . L’article signé Youssef Ziraoui est truffé d’erreurs pourtant facilement évitables. Quelques exemples :
“Dans l'histoire de l'informatique, il y a eu l'ordinateur personnel, il y a eu Windows, le Web et maintenant il y a Facebook”, a déclaré, sans modestie, l'un des dirigeants du site à la presse américaineLa citation n’est pas d’un dirigeant de FaceBook mais de Hadi Partovi Président de ilike. Son entreprise fournit Ilike l’une des milliers d’applications utilisées par les facebookiens mais Hadi Partovi n’exerce aucune responsabilité dans FaceBook.
En quelques semaines, ils [les Marocains] sont passés d'une poignée d'utilisateurs à près de 20 000 sur la plateforme communautaire, en comptant les Marocains expatriés.On se demande d’ou vient le chiffre de 20.000. L’auteur de l’article a probablement compté les membres du network Morocco qui sont près de 19000 à ce jour mais il ne faut pas oublier que tous les Marocains membres de facebook ne font pas partie nécessairement de ce network
. Certains n’appartiennent à aucun Network régional et d’autres aux networks de leur pays de résidence et non d’origine. Il va sans dire que baser le chiffrage sur la nation de Network Morocco n’est pas fiable.
Tout a commencé à Harvard, quand deux étudiants, la vingtaine à peine entamée, décidèrent de créer un réseau pour les étudiants de la prestigieuse facultéFaux. Pourtant c’est facilement vérifiable. Les fondateurs de FaceBook sont trois et non deux. Il s’agit de Mark Zuckerberg (fondateur et PDG), Dustin Moskovitz (co-fondateur) et Chris Hughes (co-fondateur).
“Au Maroc, on compte à peine quelques dizaines de blogs actifs, alors que les milliers de Marocains inscrits sur Facebook se connectent en moyenne 3 à 4 fois par jour”, affirme Tarik Essaâdi, bloggeur de la première heure et journaliste à emarrakech.info.Citer un expert c’est bien. Mais laisser dire des absurdités comme « Au Maroc, on compte à peine quelques dizaines de blogs actifs » c’est étonnant ! Tarik Essaâdi ne blogue plus, il est surtout le propriétaire de la plate-forme blog.ma connue pour ses pannes légendaires (flux RSS indisponibles, panne de serveur qui dure plus d’un mois comme ce fût le cas l’état dernier). Le Maroc ne compte pas « à peine dizaine de blogs actifs », c’est une erreur qui saute aux yeux et qui a été publiée quand même dans le magazine.